Une table de ronde d’une heure avec quatre intervenants - un Israélien, un Palestinien, une Américaine et un Norvégien - qui n’ont jamais dit de mal de la solution à deux États. La solution à un État a même été qualifiée de « désastre » par un des participants. La politique d’annexion des Territoires occupés par Israël a été très critiquée.
La teneur des discussions de cette table ronde qui s’est déroulée au Forum économique mondial, sur le territoire jordanien, est donc très conforme à la politique que défend Amman, à savoir celle d’un soutien inconditionnel à la création d’un État palestinien viable aux côtés de celui d’Israël.
Le roi Abdallah de Jordanie déploie d’ailleurs d’intenses efforts diplomatiques dans ce sens. « Jérusalem est une ligne rouge et tout mon peuple est derrière moi », a-t-il lancé il y a deux semaines et demie, rejetant l’idée que la Jordanie puisse devenir une patrie de remplacement pour les Palestiniens de Palestine. « La réponse sera non », a même tranché le souverain jordanien.
Avec ces paroles fortes, le roi Abdallah met en garde le gouvernement américain au moment où celui-ci finalise peut-être son accord du siècle, un plan de paix pour la résolution du conflit israélo-arabe.